«Bijan Chemirani is interested in mythical musical spaces. On Gulistan, Chemirani explores a place where Greek, Persian and Azerbaijani music meet. A gulistan is a rose garden, the classic metaphor for the source of inspiration for poets and musicians.
The album is full of spirited tempo and fiery instrumental conversations between fiddles and percussion. These are Middle Eastern fiddles, kamanchehs, kemences and rebecs. In the Persian musical tradition, the kamancheh is thought to be the world's original fiddle. Chemirani plays with a hard attack, framing the melody in double chords, making use of changing Balkan rhythmic patterns. Chemirani's sound will startle those whose exposure to the kamancheh has been the more refined playing of Ostad Ali Asghar Bahari or Kayhan Kalhor. It's like putting Bartok and a Gypsy orchestra side by side. However, let me quickly add that this in no way implies a "high" and "low" value. Like any good musician, Chemirani has discovered strengths in his instrument that few others have. He is a virtuoso and the power and beauty of his music is really quite remarkable. Outstanding tracks include Chemirani's composition "Liqa" and Ross Daly's "Makrinitsa."
The Irish-born Daly is an ideal collaborator, having absorbed Greek, Turkish, Egyptian and other Middle-Eastern influences. The result is an incredibly virile music that has the wailing, nasal-like color of Balkan and Near East folk tunes yet it is very contemporary, melodically sophisticated and unpredictable.» (Aaron Howard, Rootsworld)
«Le jardin des Roses, du perse "Gulistan", se trouve au bout du périple. Mais dès l'ouverture de cet album les fragrances qui s'en échappent provoquent des frémissement de délices. Pour son premier album en tant que capitaine, le plus jeune membre de l'ensorcelant trio Chemirani, n'a certes pas laisser refroidir les peaux magiques de ses zarbs, dafs, reqqs et autres tambourins, ni coupé les liens du sang, conviant frère et père pour un bout du voyage. Même si pourtant dans cette famille on sait raconter comme personne des histoires merveilleuses rien qu'avec les doigts, Bijan Chemirani n'a pas voulu faire un disque de percussions. Pour son évident plaisir comme pour le notre, il a préféré se faire accompagner par quelques unes de ses relations les plus précieuses. L'irlandais atypique Ross Daly d'abord, qui avec Bijan, nous guide à travers quelques coins merveilleux de la méditerranée, du Soudan et de son imaginaire où ses lyra, laouta, saz et robab résonnent de toutes leurs saveurs. On retrouve aussi avec grand plaisir le compagnon d'aventure musicale d'Angélique Ionatos et de Houria Aïchi, Henri Agnel, sa science du taksim, son amour des pays Helléniques et transalpins. C'est aussi en Grèce, le disque fut en partie enregistrer à Athènes, que l'on rencontre un autre magicien des rythmes ensoleillés Socrates Sinopoulos. Quant à Tigran Sarkissian et son duduk, il nous font planer au dessus de l'Arménie et de l'Anatolie.
Ce n'est qu'après avoir visiter des airs traditionnels joliment réappropriés et partagés, après s'être fait presque oublier pour mieux mettre en avant les talents de compositeurs de ses invités que Bijan nous dévoile son jardin secret. Aidé de la seule, mais puissamment évocatrice voix du marseillais Manu Théron, il clôt son album par le seul morceau qu'il revendique entièrement. Et là les parfums éclatent de façon si personnelle et si étourdissante que l'on se demande s'il n'y aurait pas sur la terre quelque coin qui n'aurait été visité que par lui seul.» (Benjamin MiNiMuM, Mondomix)
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3 comments:
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merci, pour voir, découvrir...
Mille grazie! I am a great fan of Ross Daly and this album has escaped my attention so far. Can't wait to listen to it!
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