Burhan Öçal & Istanbul Oriental Ensemble - Grand Bazaar (2006)

Another fine contribution from JTC.

«This 10-track CD is a kind of concept album based around Istanbul's celebrated Kapali Carsi – the grand bazaar of the title. Led by percussionist and composer Öçal, the six-piece Ensemble produce a full-bodied sequence of rhythmic instrumentals, led by Volkan Gumuslu's violin and Savas Zurnaci's clarinet. Propulsive, up-tempo numbers such as “Rakkase” [The Belly Dancer] and “Pasa Selim”, loosely based on a theme from Mozart's “Abduction From the Seraglio”, are treats.

Young kanun player Mehmed Celiksu makes a guest appearance – his recording debut – on “Kanun-Name”, but after 12 minutes of his solo improvisation, the band are ready to ease back in with the serpentine “Roxelanin Sesi” [Roxelana's Cry], a portrait of Sultan's Suleiman I's wife and former concubine, which features a much-augmented Ensemble. The suite ends in a more low-key manner, with a subtle but tense tone poem for kanun (Celiksu) and darbuka (Öçal).» (The Guardian)

«Au cœur d’Istanbul se situe Kapali Çarsi, autrement dit le Grand Bazar, l’un des marchés couverts les plus vastes qui soient dans le monde. Le percussionniste stanbouliote Burhan Öçal en trace le portrait à sa manière dans cet album aussi vivant et coloré que son modèle. Les compositions sont toutes inspirées par la tradition classique ottomane. Cela nous vaut sur la plupart des titres des cavalcades exaltantes. Cordes et percussions paraissent se poursuivre en bondissant, n’arrêtant leur course effrénée que pour laisser à quelques instruments le temps de prendre des solos bienvenus. Violon, clarinette, kanun, oud, guitare affinent alors le trait, figurant tel ou tel aspect de la vie observé dans le haut lieu du commerce d’Istanbul. Si, dans ses grandes lignes, la musique d’Öçal est proche de la tradition, elle contient de-ci de-là de discrets échos provenant d’autres genres. Le percussionniste est un artiste de son temps et, depuis ses débuts, il voyage beaucoup, notamment pour jouer avec des collègues de toutes sortes. Certains sont, comme lui, versés dans le jazz, le Brésilien Nana Vasconcelos, par exemple, ainsi que l’Indien Trilok Gurtu. On l’a entendu aussi au côté du claviériste autrichien Joe Zawinul et du bassiste états-unien Jamaaladeen Tacuma. Mais il a aussi croisé la route de la chanteuse électro orientale Natacha Atlas ou de la pianiste classique portugaise Maria Joao Pires. Et si, à l’écoute de ce disque, vous trouvez des traces de folklores tsiganes, vous ne vous tromperez pas. Burhan Öçal et son Istanbul Oriental Ensemble sont de ces artistes turcs qui se passionnent pour la culture des Roms de leur pays (ils ont d’ailleurs enregistré Gypsy rum, un disque au titre explicite). On trouve de tout dans le bazar d’Öçal!» (Routard)

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